Littérature Radio Numérique

accueil

cinéma

lundi 23 novembre 2020 - D’une autre façon

(95) vingt-trois onze
sans souvenir – il y avait un petit restaurant où on mangeait du boulgour, juste en face, dans cette petite rue qui montait à l’assaut d’un flanc de la colline, Lacépède elle se nommait – il y avait le ciné La Cléf en bas de la rue, Censier où plus tard, se dérouleraient des cours de cinéma – nous étions à Paris trois Sorbonne plus tard et nous n’avions pas de relation avec cette cinémathèque-là, s’il y en avait une formelle – je n’avais pas d’empathie particulière pour les cinéphiles comme on dit – par exemple je ne lisais pas ces Cahiers ou ces Positifs, je rejoignais la bibliothèque de l’Idhec dans les préfabriqués de ce qui n’était pas encore un parc à la porte de Pantin pour mener à bien les divers travaux – j’assistais Claude Beylie à la cinémathèque universitaire – je discutais un peu cinéma avec mes amis (Bernard Faroux assistait Francis Lacassin, Sylvie Rousseau était ouvreuse au Saint-André-des-Arts : on parlait de Mankiewicz, des cinéastes italiens, on allait au Balzac où on entrait par la sortie – on ne disposait pas d’exo pour aller voir des films, on se débrouillait – on en voyait trois ou quatre par jour, on avait à courir ici ou là)

(Burty dans 1900 (Bertolucci Benardo 1976)
– je n’aimais guère le Godard des années soixante-dix – j’appréciais assez le Melville du Cercle Rouge mais pas le bonhomme – aux réalisateurs/trices j’ai toujours préféré les actrices/teurs – j’ai tout de suite adoré Chantal Akerman

(les rendez-vous d’Anna, Chantal Akerman, 1978)
– j’ai toujours détesté les fans ou le fanatisme cette saloperie, mais j’ai adoré aussi Stanley Baker ou Anouk Aimée – jamais mis les français.es au dessus des autres – toujours aimé, dès la première vision, les films de Satyagit Ray mais je n’en connais pas les actrice/teurs – lorsqu’il y a eu une rétrospective du cinéma indien au forum des images (trente cinq ans plus tard peut-être) je n’ai pas tout de suite détesté les films de Bollywood, et le final épilogue en danse endiablée de toute la troupe – j’ai aimé les comédies musicales de de Vincente Minelli comme j’ai toujours adoré aussi les mouvements de caméra de Max Ophüls (Martine Carol avait quelque chose de Patachou et de Colette Deréale) – déjà donné je crois dans ce registre mais n’importe : aujourd’hui il fait gris et le temps est à novembre (c’est le mois de naissance de mon frère aîné et de ma fille qui est aussi l’aînée)