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samedi 21 mars : une interview et du débroussaillage

samedi 6 juin 2020 - Ce qui nous empêche

L’idée de se fixer une chose à faire (travail, maison ...) par jour, si possible le matin, se confirme comme une bonne règle pour tenir le cap. Pour l’instant je fais comme si je croyais à une fin de confinement fin avril.

Donc pour ce samedi c’était Les joyeux pingouins en famille de la radio Cause Commune qui devaient m’interviewer. J’avais préparé mon intervention en relisant certains des billets de mon blog, histoire de mesurer quand j’avais évoqué l’épidémie pour les premières fois. C’est presque un peu flippant de voir comme j’avais vu venir :

J’ai eu le plaisir de causer avec Valentin et ça m’a fait du bien, même si je me suis trouvée assez moyenne. Un peu comme si j’avais déjà perdu l’habitude de parler.

Faire ce travail et s’échanger de nos nouvelles un peu ensuite, c’était bien, ça m’a donné de l’énergie ; que j’ai pu utiliser après le déjeuner et la sieste (avec lecture) pour m’attaquer au débroussaillage du jardin.
J’ai une idée derrière la tête afin que, si le confinement se prolonge, mon co-confiné puisse continuer à pratiquer son sport favori.
Ces deux heures que j’ai passées dans le petit jardin (35 m² à vue de nez) de derrière m’ont fait un bien fou. Je pensais à mon père qui avait travaillé ce terrain auparavant. Et à ma grand-mère maternelle à qui nous devons toutes et tous cette maison (reconnaissance éperdue envers celle qui aura eu cette idée rétrospectivement folle (mais comment aurait-elle pu savoir ?) d’acheter dans le Cotentin une maison en 1943). Personne remarquable, au dire de qui l’avait connue, hélas morte encore jeune, et qui aura tant manqué (entre autre) à ma mère qui avait 12 ans lors de ce décès et ce sera donc pris la même année le débarquement et ses destructions puis la mort d’une mère et d’un petit-frère encore nourrisson.

Tous les groupes dont je fais partie s’organisent. À tel point que je ne vais pas tarder à me retrouver en réalité comme l’Italien surmené de la vidéo. Du moins si je conserve la bonne santé.

Les soirées ont leur rituel depuis le début du confinement, mais il se confirme qu’il en est devenu un : écriture avant et après les infos italiennes entre 23h et 0h30.

Même ou surtout en confinement les journées passent trop vite.

Statistiques :

303 180 cas (dont : 12 950 morts et 91 676 guéris)
source : Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE