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Balade à Mandelieu

mardi 30 mai 2017

Les 22 et 23 mai derniers, j’ai été invitée par la CCAS, comité d’entreprise d’EdF, à intervenir lors du festival de cinéma Visions sociales qu’elle organise. Il s’agissait pour moi de proposer une déambulation littéraire dans le centre de vacances qui accueille les festivaliers et les artistes à Mandelieu-la-Napoule, près de Cannes.
Les deux festivals ont lieu en même temps, ce qui permet aux participants de Visions sociales naviguer d’une ville, d’une projection à l’autre.

En arrivant, surprise : le centre, en surplomb de la mer, fonctionne comme une petite ville, avec ses logements, son restaurant, une salle de projection, un terrain de sport, une piscine, une bibliothèque, un espace de jeux pour enfants, et même un château. L’emploi du temps des festivaliers étant réglé sur les horaires des films, j’ai adapté ma proposition et nous sommes restés sur place pour ne pas risquer les retards. Mais il y avait déjà à voir...

Nous sommes montés, descendus, cherchant le point de vue. Il y avait des zones interdites, des bancs accueillants, une exposition de la photographe Sandrine Jousseaume, qu’au passage certains d’entre nous ont interrogée. Nous avons collecté : une mare de nénuphars, des terrasses cachées, des hallebardes à l’entrée du château dont on dit qu’il est écossais (et nous avons lu Stevenson).

A la fin du parcours, un des participants nous a indiqué un escalier en colimaçon qui tombait à pic, parfait raccourci.

Nous avons lu Alain Roger et François Bon, Antonin Artaud, Camille de Toledo, Sophie Calle, un extrait du Hitchcock Truffaut... J’avais proposé d’entrer et sortir du cadre, thématique qui a permis de se balader du cinéma au paysage, du roman à l’essai. Ne manquez pas, entre autres, le passage des Demoiselles de Rochefort interprété par deux des participants qui avaient des choses à en dire !

En résumé, une heure de balade joyeuse, textes à la main et nez au vent, que vous pouvez maintenant entendre, ici et sur le blog Parle(Pratiques amateurs de lecture et d’écriture). Grand merci à la CCAS, bien sûr, et en particulier à Aurélia Migliaccio, chef de projet, pour son accueil et pour son aide : c’est elle qui a assuré l’information auprès des spectateurs des films, ainsi que la prise de son pendant que je disais un mot des textes et des lieux. Sans elle, rien de possible.

Dire encore que le lendemain de cette déambulation, j’ai laissé tourner mon micro de la salle de projection au château, y ai ajouté quelques notes : c’est à écouter ci-dessous.

Bonne promenade à tous et à l’année prochaine, même lieu, même festival, qui sait ?

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