Elle peut maintenant revenir à l’atelier. Du couloir, on entend les coups de marteau donnés avec frénésie. Il est perché sur l’escabeau et tape au sommet du cadre, sur la poutre peut-être. Il a des clous dans la bouche, manie l’outil avec des gestes d’ouvrier du bâtiment. Il ne se retourne pas quand elle arrive. Puis redescend avec ce mélange de souplesse et de force qui lui est habituel, jette les clous qui roulent sur les tommettes. La toile est immense ! Tendue sur un châssis, c’est un rectangle (...)
Accueil > Lecture déambulation
Lecture déambulation
-
Paris-Guernica
30 mai 2017, par Anne Savelli -
A travers l’Écosse
30 mai 2017, par Anne SavelliQuel déploiement d’architecture, de toutes parts ! Dans cet unique vallon, qui contient à lui seul l’essentiel de l’activité de la ville, se tiennent côte à côte ou les uns derrière les autres tous les styles du globe. Ils suivent la dénivellation du sol : temples égyptiens ou grecs, palais vénitiens, flèches gothiques, agglutinés dans un désordre qui fait l’admiration unanime ! Coiffant et dominant le tout s’élèvent les masses épaisses du château et le sommet du Siège d’Arthur d’où l’on peut plonger un (...)
-
L’Hôtel
30 mai 2017, par Anne SavelliLe lundi 16 février 1981, je réussis, après une année de démarches et d’attente, à me faire engager comme femme de chambre pour un remplacement de trois semaines dans un hôtel vénitien : l’hôtel C. On me confia douze chambres du quatrième étage. Au cours de mes heures de ménage, j’examinai les effets personnels des voyageurs, les signes de l’installation provisoire de certains clients, leur succession dans une même chambre. J’observai par le détail des vies qui me restaient étrangères. Le vendredi 6 mars (...)
-
Fenêtre sur cour
29 mai 2017, par Anne SavelliALFRED HITCHCOCK Pour moi, il est essentiel de toujours se servir d’éléments liés aux personnages ou aux endroits et je sens que je néglige quelque chose si je ne m’en sers pas.
FRANÇOIS TRUFFAUT De ce point de vue, l’exposition du film est excellente. On démarre sur la cour endormie, puis on glisse sur le visage de James Stewart en sueur, on passe sur sa jambe plâtrée, puis sur une table où l’on voit l’appareil photo brisé et une pile de magazines et, sur le mur, on voit des photos de voitures de (...)
0 | 10