Les villes passagères

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Quand les lieux sont l’expérience

mercredi 26 septembre 2018, par HS

La ville n’est pas le village, parce que, aussi, on ne risque pas de s’y retrouver face à soi-même. Ni silence trop lourd, ni trop longue attente du bus, ni trop froide obscurité. Il n’y a pas de larges rues vides, de piétons de voitures de camions d’agitations. Il n’y a pas la vue des champs où l’on se perdrait d’ennui, ni dans l’air la vague monotonie de ceux des oiseaux. Pas de vieillards à la sortie du cimetière, à saluer on ne sait trop comment.

À moins que…

Ici aussi il y a de ces moments où l’on se retrouve. La sortie de l’école et les enfants qui se bousculent sur les trottoirs, la fête des voisins à laquelle on ne va jamais mais quand même, quand on y pense, c’est chouette, et le choix des légumes à la supérette, les mains qui se livrent bataille pour les meilleures carottes.

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