Les villes passagères

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Villesque

jeudi 29 novembre 2018, par Lea Lukowski

J’imagine une ville (ozone) or non pas fantôme.
Je voudrais une ville (frémissante) d’histoires.
Je voudrais une ville (ensemble) d’individualités
Une ville marquant sur les (âmes) le souffre au souffle de ses êtres libérés.
Je voudrais une ville (gigantesque) marquant la torsion des complexes.
Je voudrais une ville (mouvante) résultats de projets et de quêtes.
Je voudrais une ville (étonnante) où l’on se télescope.
Je voudrais une ville (cassante) où prémisse la révolte.

Je voudrais une ville (écartée) temporelle
Où les destins solidement soudés aux bâtiments s’(emmêlent).
Je voudrais une ville (branche) pour voir le ciel.
Je voudrais une ville (fleur) de ciment brut.
Je voudrais une ville (monstre) je m’y percute.
Je voudrais une ville (criante) s’expriment les vies
Je voudrais une ville (hurlante) dans l’infini.

Je voudrais une ville (forêt) respectueusement
Une ville exhortant la pollution (empoisonnante)
Une ville (écologie) peut - signifiante.
Où les êtres non-humains (existent) dans la pensée des gens
Je voudrais une ville où l’on vit (ensemble)
Et non pas (séparément).
Je voudrais une ville (loin) juste à côté
Je voudrais une ville (espoir) bravant l’humanité.

Je voudrais une ville (ouverte) d’esprits libres
Je voudrais une ville (barrière) de l’anti-positivisme.
Je voudrais une ville (euphorie) la folie follement s’élève librement
Je voudrais une ville (surdimensionnelle) hors du temps.

On y vit/ On y meurt/ De passion/ On y respire pour de vrai/ On y construit des projets en relais/ On y crie on y sagesse/ On y apprend on y comprend/ On y explose, sereinement.

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