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Recueil d’une journée d’un ventritien

lundi 18 novembre 2019, par Mary Gorron

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7h00 : Première alarme de la journée. La deuxième retentira dans 32 minutes précisément, heure qui m’annoncera que ma vécyclette ne m’attendra pas car elle est attendue dans la minute qui suit chez mon voisin, et ainsi de suite. J’estime avoir de la chance, car cela me donne quelques minutes pour moi, rien que pour moi.
7h32 : J’embarque. J’inscris mon code, je valide ma présence, et je coche mon humeur. Joyeuse. Bien évidemment, car Triste et Maussade ne sont pas bien vus. Pourquoi ? Car nous sommes censés être redevable à notre très chère Venpréture qui nous abrite du fracas d’ailleurs.
8h00 : Jamais un retard, jamais d’avance. Depuis que les véhicules sont interdits, et ce depuis le chantier-même de Venpréture, j’arrive au sein de la VRPD (Venpréture Régiment parti distinct) de manière ponctuelle. C’est ma mission quotidienne qui m’est administrée dès mardi, et ce jusqu’à dimanche voire lundi si nous avons l’honneur, le privilège d’avoir une journée propre à nous.
10h00 : Nouvelle tâche : Aller sur l’ancien site d’une ferme dites « urbaine » et établir un lien entre l’ancien gazon, et le véritable gazon, le nôtre.

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