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Confinement jour 10, jeudi 26 mars : ôter un arbre mort, dégager une bâche et heureusement le Tabata

jeudi 11 juin 2020 - Ce qui nous empêche

Ça y est, du moins pour nous qui ne sommes pas tenus par du télétravail - pour des raisons différentes, et c’est assez curieux, que ça soit tombé comme ça - une routine nette s’est installée : le petit sport du matin, puis le petit-déjeuner et quelque menus travaux d’écriture quotidiens, le jardinage, le déjeuner, la sieste avec lecture, encore un peu de travail de jardinage (en l’occurrence aujourd’hui, j’ai enlevé un grand arbuste mort), la séance de Tabata avec Romain (un jour sur deux), le dîner, un peu de consultation des réseaux et réponses aux messages, les infos sur Rai News 24 et le billet quotidien ici.

Ce fut une journée sans colère puisque l’Homme de la maison ne fut pas pris d’une bouffée d’envie irrépressible de sortir.

Et j’ai vraiment fort dégagé bien des choses dans le jardin. C’était ma satisfaction du jour. Même si Le Fiston, auquel j’ai envoyé quelques photos, trouve que ça a une allure de fin du monde. En même temps, c’est raccord.
(et le jardin, quoi qu’il advienne aux humains, s’en sortira).

Ça y est, les États-Unis ont officiellement davantage de cas que la Chine, qui peu à peu reprend une vie normale. L’Italie est également dans les plus de 80000 cas, ce qui en proportion de sa population marque une plus vaste contamination.

Nous nous efforçons de ne pas bouger, en attendant que ce typhon effarant soit passé.
Je connais beaucoup de personnes malades, mais en mode à se soigner chez elles tant que ça peut encore, et un nombre non négligeable de personnes qui ont perdu quelqu’un de leur parentèle, généralement très âgé·e.
Ce 10 ème jour de confinement (qui pour nous, privilégiés, passe très vite), a été marqué par les premiers craquages, et ça se comprend.

Lectures : "Feu de tout bois" d’Elisabeth Horem chez Bernard Campiche Éditeur, une relecture pour partie, mais je vais enfin avoir le temps d’aller au bout, du moins si je reste en forme.

L’Homme fait des cauchemars de guerre et de résistance.

Notre fille a acheté des cookies par solidarité (1).

Thomas (Gunzig) a fait sa chronique, étonnamment en studio. Un de mes amis des réseaux s’est mis en tête de répertorier les abus de verbalisations de la part des forces de l’ordre. On dirait vraiment que certains cherchent à faire du chiffre à tout prix.

J’ai découvert que j’étais une influenceuse ! (humour noir, bien sûr)

(1) Si l’article venait à disparaître, voici son amorce :

Installée à Clichy-la-Garenne depuis le printemps 2017, La Fabrique-Cookies tourne désormais au ralenti puisque neuf de ses dix boutiques parisiennes sont fermées à cause de l’épidémie de Covid-19. Seule celle située gare Saint-Lazare (Paris VIIIe) fonctionne encore a minima. Mais les matières premières, à commencer par le beurre, sont là : 1,5 t au total, soit l’équivalent de 100 000 cookies !

Pour écouler son stock, le fondateur de l’entreprise, Alexis de Galembert, a décidé de lancer un appel aux gourmands, qui peuvent encore commander par Internet des boîtes de cookies. « Nous avons commencé par donner tous les produits finis à des associations, environ 3 000 cookies », explique-t-il.
Notre fille disait qu’il y avait une offre : pour 3 commandes, 8 cookies sont envoyés aux hôpitaux.

Statistiques : 523 163 cas (dont : 23 639 morts et 122 059 guéris)
source : Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE