Œuvres

Une pluie d’étincelles représentées par des lampes LED qui s’abat sur le sol et ricoche sur deux mètres alentour, le tout soutenu par des tiges de plastiques transparents et du fil de pêche.

Un nid d’oiseau dont la taille a été multipliée par 10 et qui est constitué uniquement de grands ressorts en métal.

Un escalier en ficelle et en fil de fer s’élève vers le ciel et se désagrège progressivement au bout de la 7e marche.

Des équations irréalisables sont gravées sous les numéros des bâtiments.

Une tondeuse à gazon sans moteur, sans poignée et avec des lames en mousse.

Une statue de 5 mètres de haut représente un homme sans visage et sans vêtements. Sa longue chevelure qui descend jusqu’à ses pieds, fait de vrais cheveux toutes couleurs et tailles confondues, assemblées les uns aux autres, vole au grès du vent.

Une horloge sur un rond-point commence par l’heure 25 et fait le tour du cadran dans cet ordre : 25, 13, 67, 33, 67, 112, 1, manger, 2, 808, tondre la pelouse, 4.

Un seau attaché à une corde, suspendu à 1m du sol au coin d’une rue. Chacun y dépose ce qu’il veut : certains s’en serviront comme poubelle, d’autres comme boîte aux lettres qui ne sera jamais fonctionnelle.

Chaque bâtiment possède une tache de peinture sur l’une de ses façades. Certaines sont discrètes, d’autres plus imposantes, mais toutes forment des lettres qui varient en fonction de l’endroit d’où on les observe. Si on arrive à se placer aux bons endroits, on peut lire des phrases qui courent à travers la ville.

Un cordage rouge fait le tour de l’éco-quartier, marquant ses frontières. Cependant, la corde est fixée à l’aide de sardine plantées dans le sol et il est possible de changer ces frontières au bon vouloir des habitants. Chaque premier du mois, le cordage est rembobiné et le cycle recommence.