Littérature Radio Numérique

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lundi 8 juin 2020 - Ce qui nous empêche

dernier jour ici
lundi premier juin, dans dix jours je tape six sept (déjà dit en 74) - on se demande un peu ce qui va se passer : est-ce qu’on va cesser et laisser l’habitant « à un quart d’heure de LAX » tout seul ? Certes non – moins souvent : tu sais quoi, Guy ? on déconfine ici, demain les cafés rouvrent avec distances réglementaires, un article dans le journal de Douglas Kennedy et ses amis (avocats, professeurs, médecins, cinéastes, anciens traders) sur la dimension cathartique de cette passe épidémique – est-ce qu’on va vraiment mourir ? Ce genre de question sans issue – en projet les séries, et celle de DF (appelons-là comme ça) qui tentera de repérer dans les mémoires les plats dégustés par les gens du cru ; autre chose mais j’ai oublié – passer au garage (changer les bougies soixante trois euros les 4 tout compris) la secrétaire (masque dans les rouges) , le mécano (réglementaire blanc bleu), le vendeur de caisses (noir comme censuré ducon) – les voitures d’occasion – les champs, les roses les herbes coquelicots comme mon âme (à l’image), le vent, une propriété en haut d’une colline – un peu comme en maisons[s]témoin, continuer et continuer encore (dix -onze - épisodes de « résister » - il faudrait savoir se faire connaître, mais peu me chaut) - on ne va plus au cinéma (avancer masqué) on verra, on marchera comme en hiver (la chute et la cote fêlée en haut de la rue Lafayette pour rejoindre la première séance du séminaire littérature numérique) durant les grèves – espérons que ça continue -