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dimanche 31 mai 2020 - Ce qui nous empêche

Dimanche 24 mai 2020
on dit que les « lieux de culte » rouvrent – ni dieu ni maître – on dit que les cafés et restaurants resteront clos jusqu’au mois de juin – on dit qu’on va bientôt en avoir fini avec ce journal – je me souviens des insultes des imbéciles – il y a toujours eu, il y aura des imbéciles, pourquoi en parler ? - un nouvel épisode du retour à la rue le Saint-Louis deux, sixième) – on voit s’avancer le retour, on va laver l’auto, nettoyer à l’aspirateur l’intérieur – se remettre à consulter son courrier et payer ses charges – on va rentrer tout étant l’égal d’avant – un épisode qui se reproduira sans doute, on agonira les vendeurs de vaccins – on s’est trompé, pardon – on en sera quitte, pour nos frais, on aura implanté dans les esprits que le recours à l’internet pour le travail ; à la conférence dématérialisée ; aux mails ; on ne se verra plus que distanciel présenciel – intersticiel – ces mots à vomir à l’orthographe défaillante - inutiles jusqu’à la prochaine « catastrophe » : tout cela, implanté assuré habituel - je suis content d’en avoir fini ; c’est acté dans le fantasme en tout cas – ce monde que j’agonis - les avions vont reprendre leurs courses idiotes ; l’abjection dans le salaire d’un maire versé à la société protectrice des animaux – salaud (censuré) - (mais pourquoi pas aux fonds de soutien aux infirmières ?) – immonde – une autre ordure, vendéenne celle-là qui obtient par copinage jésuitique l’ouverture de son parc d’attraction (plus pourri, tu meurs) - demain l’idiot s’adressera à ses ouailles pour les entretenir de l’industrie automobile – non, liquider, essayer de voir comment et partir vraiment – on gardera un pied pendant le week-end – longtemps s’est imposé à moi l’idée de l’inutilité des choses alors écrire sûrement – à un moment, j’ai trouvé le temps d’aimer regarder les fleurs que je portais à TNPPI (image du jour) – je me suis attaché aux rues, le coin du boulevard et de la rue du Bac où on attend le soixante trois – il va à la gare de Lyon, de là on prendrait le Mistral (image du jour frontispice : l comme locomotive)

dans la discothèque il ne devait y en avoir qu’une dizaine (Aznav, Enrico Macias, les Compagnons de la chanson, je ne me souviens que de ceux-là – Colette Deréal (je cherchais son nom il y a quelques épisodes, je ne sais plus, une blonde piquante – j’ai déjà écrit ça quelque part – en atelier sans doute, voir les étiquettes pdlwe - add. du 31 mai : vu 17 janvier 689 - le site pendantle week end semble pourri de sites pornographique - ce n’est pas ce qu’on cherche pourtant... )

– et Colette Renard aussi qui vient de nous quitter, il semble – il y a quelques mois -