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pour Camélia

lundi 1er juin 2020 - Ce qui nous empêche

Lundi 25 mai 2020
on se pose des questions (retour à la « normale » ? quelle « normale » ? on se demande : était-ce vraiment mieux « avant » ? prend-on garde au reste du monde, fait-on attention à la vie humaine comme on nous le serine depuis deux mois et demi ?) - la dévastation de la vie professionnelle, la haine du monde du travail et de ses « accidents », les gens font ce qu’ils peuvent dit-on – « les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles à certaines heures pâles de la nuit » - depuis le temps qu’on a quitté Babylone, on ne sait pas exactement si on la retrouvera changée ou simplement semblable ou alors rien – il restait au compteur vingt sept vacations – il faudra oublier, regarder, s’intituler autrement , faire autre chose, chercher, s’adapter comme disait la Stiegler (on mettrait deux ou trois cœurs rouges pour indiquer qu’on l’aime) - demain le onzième – jamais été aussi longtemps absent de cette ville-là : au début sur le continent, on partait en vacances quatre semaines, au plus durant ce temps-là était-on absent de A.- mais de Paris, non, jamais – deux semaines au plus ; quatre aussi oui, peut-être en soixante quatorze (homme à tout faire à Rouen) – voyons voir : deux fois à Genève (image du jour : Genève et son lacet son jet d’eau) ; trois fois à Croix-Valmer ; une fois à la Bourboule, une fois à Murol ; de soixante et un à soixante neuf, soit huit vacances, il m’en manque une ; peut-être qu’en 68, on ne partit pas ; - Camélia Jordana : on savait qu’elle chantait absolument, la voici en héroïne, : moi j’adore (à l’image sans doute si je trouve) (il me semble l’avoir entendue, un soir, a cappela, dans le poste ou bien ?)
add. du premier juin retour à Babylone programmé incessamment - on range, on nettoie,on repeint - tout le kit -