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mardi 2 juin 2020 - Ce qui nous empêche

Mardi 26 mai 2020
(et donc le onzième (le onzième mardi, le dernier probablement - anéfé), à midi anniversaire : soixante quatre jours ici – comment se fait-il que j’en sois à 73 au chiffre ? Incompréhensible – quelques erreurs et voilà ce qui arrive) (non, mais j’en termine je crois - je rentre à Paris incessamment sous peu comme disait l’autre) (sans rêve) (il y a une mobilisation pour ne pas oublier Fariba Adelkhah – il sera trop tard alors – je pose un addendum – un post scriptum si tu préfères – à la date du jour – et aussi Nûdem Durak chanteuse kurde, et combien et combien tant d’autres) -

dans les chansons retrouvées il y a le double album (il me semble bien me souvenir) de Mano Solo – il y avait cette terrible aventure – son enterrement aussi bien – le livre « Le lambeau » où dans les premiers chapitres, on aperçoit son père dessinant en souriant – Philippe Lançon, Libération, Charlie et d’autres – les journaux, entendre « tout a une fin » chanté par Mano Solo – le bureau noir était occupé par des jeux de cartes, des disques cd, des cassettes audio, bien d’autres choses encore, c’était un comptoir de la papeterie de JB. l’amie de TNPPI (le repas du soir, à la pizzeria, de la fin des inventaires, en bas de la rue Saint-Denis, elle vivait à l’hôtel et allait jouer où elle voulait, Enghien, Deauville, Forges, quelle importance ? des superstitions de joueurs, sans doute (des lunettes noires, des craven A, le sourire les cheveux mis en pli bruns teints) (chambre 22 ou 23 ? je ne sais plus) (au Montalembert années 50 et 60 avec ses meubles) - aller tranquillement le long des routes - (une femme frappe à la porte, je ne sais pas que c’est une femme encore – qui c’est, qui peut-ce être ? (on aime ce peut-ce ?) - un camion garé devant la porte, j’ouvre, elle dit « c’est bien vous ? » je dis oui, c’est bien moi, elle me tend un petit carton – elle porte des cheveux courts gris et blancs et la cinquantaine pantalon à carreaux dans les beiges tshirt fleuri, smartphone à la main elle s’en va – c’est un livre – Les Oloés d’Anne Savelli (image du jour posée aussi dans la maison[s]témoin)