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c’est aussi à ça que ça sert

mardi 26 mai 2020 - Ce qui nous empêche

(66). Mardi 19 mai 2020
travailler lire travailler – 93 et la Convention -
sans doute avais-je faim- je ne sais pas où j’étais mais sur un pont de chemin de fer – vaguement vu un jour que peut-être entre la maison du Belvédère et le magasin Juvénal un pont passait au dessus des voies de chemin de fer - un peu comme lorsque rentre seul le Samouraï sans doute au dessus des voies à Ivry – une première fois, ce pont pendant les enquêtes poubelles à Vitry - une autre fois allant au séminaire de Florence Weber à l’Inra – aller voir si ça existe un jour mais sans vraiment de possibilité – le compte en banque de l’avenue de France – retournerais-je jamais en Tunisie ? – sans doute avais-je faim mais je n’avais pas cinq ans, et mon grand-père m’emmenait avec lui, ce jour-là, « au magasin » - mais comment se faisait-il qu’il ait eu dans sa main cette tranche de pain beurre sel et poivre qu’il me donne, aujourd’hui pour moi c’est qu’il se prive – il s’en est allé, le trente mars soixante-huit dit sa tombe – pourrais-je jamais vivre ailleurs qu’à Paris ? -

add. du 26 mai : un mail, plus un enregistrement pour aider à sauver Fariba Adelkhah chercheuse en sciences sociales emprisonnée et condamnée (5 ans de prison) par les « gardiens de la révolution » (en Iran) (cette honte) - à l’image, Fariba Adelkhah (et Roland Marchal qui a été libéré début mars)

Le comité de soutien a prévu des actions symboliques les 3 et 5 juin.
 
La première action consiste en la réalisation d’un enregistrement de moins d’une minute (privilégier l’enregistreur de téléphone) sur Fariba, son combat pour la liberté scientifique, la défense des libertés académiques. Tout les collègues sont invités à participer. Il s’agit d’élargir la mobilisation de soutien à Fariba au "grand public" pour qu’il soit bien clair qu’elle n’est ni oubliée ni abandonnée. L’idée de cette action est de rassembler un maximum de petits enregistrements puis de les diffuser le 5 juin, toute la journée, sur les réseaux sociaux, sous le hashtag #FreeFariba.

Les enregistrements doivent parvenir par mail le plus vite possible au comité de soutien (au plus tard, le vendredi 29 mai) à l’adresse fariba.roland@gmail.com en utilisant comme titre : "enregistrement pour Fariba-votre nom-5 juin"
La seconde action se déroulera le 3 juin de 22h à minuit, principalement à Paris. Si vous êtes assez nombreux dans d’autres villes, l’action peut se démultiplier. Le "street artist" C215 proposera une manière de rappeler visuellement notre volonté de voir Fariba libérée. Contacter le comité de soutien à l’adresse fariba.roland@gmail.com si vous souhaitez participer, et recevoir les détails, avec comme titre "action pour Fariba -3 juin".