Littérature Radio Numérique

accueil

numéro 28

dimanche 19 avril 2020 - Ce qui nous empêche

(28). Dimanche 12 avril 2020
je recommence des pages d’écritures (c’est que ça me fait souvenir du temps où je retranscrivais des entretiens (ils sont quelque part) j’avais une machine idoine (morte en incendie) puis j’ai disposé d’un logiciel comak - mort dans le mac mais on doit pouvoir en trouver un (indiqué par une enquêtrice amie (Anne G.) on buvait du café place de Clichy, elle vivait en bordure du cimetière et sur son mur se trouvait un miroir vénitien) – je retranscris un entretien (le souvenir recommence) d’un patron de presse qui vient de sortir son autobiographie (je me la procurerai un jour, c’est paru dans le livre de poche) c’est une émission de radio de 2012 – j’écris donc sous la dictée – il y avait dans la boîte où je travaille (où j’ai eu travaillé : le truc s’arrête incessamment…) une employée qui faisait de même (retranscrire des émissions de radio afin qu’on les lise) – il y a dans le monde des gens insupportables, on ne peut rien y faire, ils (nous) sont insupportables – il se pourrait que cette attitude à leur égard change, s’ils changeaient par exemple, ou si on changeait, mais pour l’heure, ils nous sont étrangers (ajouter une bonne dose de péjoration au qualificatif « étrangers » et en ôter le caractère indiquant le sens de « différent » : on arrive sans doute à un sens différent de ce mot et donc à un autre mais je ne le trouve pas, peut-être obscène dans celui de étranger à la scène – ça se peut) – je retranscris aussi donc – (à l’image l’un des enquêteurs, Olivier Broche, du temps où la comédie ne le nourrissait pas – son « merci d’avoir pensé moi » quand je l’appelais) -

add. du 19 avril vers 11 heures : aujourd’hui en Iran a lieu le procès de Fariba Adelkhah, pour ne pas l’oublier - pour ne pas l’oublier