exercice de style* – une histoire policière : un transfuge

l’homme et la couleur de peau – le réalisateur et l’acteur – le policier et l’agent double : le voyou – les gangs (le transfuge a teint pour moitié, donc, ses cheveux en blond, troisième plan dans l’image)

les coins de rues (droite cadre c’est lui)

les groupes et les fraternités sauvages, des hommes et des coups (battes de baseball ou batte de cricket ?)

j’ai cru comprendre qu’il s’agit d’un trafic d’êtres humains – comme dans toute société (probablement) il y a un chef, on peut même lui laver les cheveux

au dessus de la gare du Nord, à Paris, dans le dixième arrondissement, bordé par le métro aérien – la ligne fait Nation-Porte Dauphine par Barbès et Étoile – là, non loin de cette officine dont j’affectionne particulièrement l’enseigne

même s’il s’agit d’une fiction, les lieux sont là et parlent d’eux-mêmes – plus ou moins

on attend le(s) client(s) – il(s) vien(nen)t

puis d’autres

il se pourrait cependant que les choses se gâtent

la place du traître (mais à qui ?) n’est pas spécialement enviable

alors après il ne s’agit pas de divulguer, ou de montrer des actions délétères ou simplement débiles

une famille, voilà, on est désolé

mais on passera par là

jolie, je ne suis pas certain

mais une histoire, des exilés, des perdus honnis et haïs sans doute oui

pas certain que ça finisse bien…
(* : avertissement : je me suis emparé du film annonce de ce film, intitulé Little Jaffna, son réalisateur Lawrence Valin y tient le rôle principal – il en est aussi le scénariste, entre autres (j’apprécie particulièrement cette façon de créditer une demi-douzaine de scénaristes) – sans doute dire qu’il s’agit d’un premier long métrage et que c’est à ce titre qu’on le salue aussi) (renseignements pris (on tient les articles (3 quand même) du canard à la disposition de celles et ceux qui en auraient le besoin), un premier court-métrage a été réalisé et produit dans le cadre de la Résidence de la Fémis (en 2017…) – probablement sur le même thème : ici une image de ce tournage particulier

pas vu non plus – c’est en quoi cette expérience cinématographique tient en quelque sorte d’une espèce de poésie – je brode – mais c’est que le circuit dans lequel est proposé ce film m’est particulièrement odieux. L’envie y était cependant. J’attends donc de voir le dvd s’il se peut – ou une autre programmation, ailleurs. Ici donc un prototype qui tenterait de se rapprocher d’un livre dont j’avais beaucoup aimé le titre Comment parler des livres qu’on n’a pas lus (dans mon ignorance, je pensais que l’auteur avait gardé le singulier (euh pas lu non plus…)
Une autre saisie du quartier ici
Little Jaffna un film réalisé produit et interprété par Lawrence Valin